AQUALAB TDL 2 Support
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Les capteurs à laser à diode accordable sont-ils affectés par les fluctuations de pression ?

Ce capteur mesure la concentration de vapeur d’eau en balayant une seule ligne spectrale d’absorption de la vapeur d’eau à 1854 nm. La ligne d’absorption n’est pas vraiment une « ligne » : elle est large et en forme de « cloche » décrite par une fonction lorenzienne (similaire à une gaussienne, mais plus large). Comme pour toutes les raies spectrales, l’augmentation de la pression ambiante diminue la hauteur du pic et augmente sa largeur. C’est ce que l’on appelle l’élargissement par pression. La zone du pic est cependant assez peu sensible aux variations de pression. L’AQUALAB TDL de METER mesure la zone du pic et est donc insensible aux variations de pression. Il reste cependant suffisamment de sensibilité pour rendre nécessaire une compensation. Un baromètre intégré mesure la pression atmosphérique et compense les fluctuations quotidiennes de la pression atmosphérique. Des variations plus importantes, qui se produiraient si l’instrument était installé à un nouvel endroit à une altitude substantiellement différente de celle à laquelle il a été calibré, peuvent requérir un ajustement du calibrage. Les étalons de calibrage de METER vous permettent de le réaliser très facilement.

Comment minimiser la migration de l’eau dans les produits hygroscopiques lors de l’échantillonnage ?

La meilleure approche consiste à placer l’instrument de mesure de l’activité de l’eau et l’échantillon dans des conditions d’humidité contrôlée. Utilisez une boîte à gants ou introduisez l’échantillon dans la chambre le plus rapidement possible afin d’éviter toute absorption d’eau présente dans l’environnement. Il est possible d’effectuer des lectures consécutives si l’on utilise un instrument qui garantit l’étanchéité de la chambre. Cependant, si l’instrument nécessite d’en retirer l’échantillon pour effectuer une nouvelle lecture, l’activité de l’eau variera continuellement à mesure que l’échantillon absorbera de plus en plus d’eau.

Est-ce utile de procéder à une mesure sur l’ensemble du comprimé ?

Cela dépend si le comprimé est enrobé ou non. Si le matériau de revêtement est susceptible d’absorber de l’eau, il existe un niveau critique d’activité de l’eau où le matériau de revêtement commence à se dégrader. Par conséquent, si l’on surveille cet aspect du produit, il est important de relever l’activité de l’eau du comprimé entier.

Recommanderiez-vous de briser un comprimé à l’aide d’un mortier et d’un pilon ?

Le mortier et le pilon sont des outils précieux pour la préparation des échantillons car ils permettent de briser les choses sans excès. Vous pouvez obtenir le même effet avec un moulin à café ou un robot ménager, mais en procédant à quelques impulsions rapides. Veillez à briser grossièrement l’échantillon sans pour autant le broyer.

Lorsque vous testez des produits pharmaceutiques finis tels que des comprimés, devez-vous tester l’intégralité du comprimé ? Les comprimés doivent-ils être écrasés ou broyés ?

Si le comprimé n’est pas enrobé, il n’y aura pas de différence significative dans l’activité de l’eau, qu’on l’ait écrasé auparavant ou qu’il soit resté entier. Si le comprimé est enrobé, écrasez-le pour en exposer l’intérieur. Ne le broyez pas. Dans le cas contraire, le compteur d’activité de l’eau ne fera que tester l’efficacité du matériau de l’enveloppe.

Comment relever l’activité de l’eau dans les produits volumineux et denses, tels que les noix du Brésil ?

Cassez les produits volumineux en morceaux. Les temps de lecture seront ainsi plus courts. Cela permet également de s’assurer que l’on mesure l’activité de l’eau au centre du produit, et pas seulement à l’extérieur.

La congélation d’un produit augmente-t-elle l’activité de l’eau à l’intérieur de celui-ci ?

Cela dépend du processus de congélation. Si le produit n’est pas congelé correctement et que les cellules commencent à se rompre, l’activité de l’eau peut changer. N’oubliez pas de décongeler un échantillon congelé avant de le tester car il est impossible de relever l’activité de l’eau à l’état congelé.

La température modifie-t-elle l’activité de l’eau d’un matériau ?

Il n’y a pas de bonne façon de prévoir quels types de produits sont sensibles à la température, mais effectuer des mesures sur un produit à une série de températures différentes montrera quels produits sont sensibles. Les produits carnés ont tendance à être assez stables, mais certains composés en poudre, ainsi que les sucres, sont plus affectés par les variations de température.

Quelle serait la meilleure façon de préparer un produit carné huileux en vue d’un test ?

Un produit huileux nécessite des temps de lecture plus longs. Réduire un produit en petits morceaux peut être utile, mais il ne faut pas le broyer. Le broyage déchire la structure des tissus et affecte l’activité de l’eau. Coupez-le en tranches ou en morceaux pour le mettre dans un gobelet d’échantillonnage.

Combien de temps les échantillons peuvent-ils être conservés dans des sachets Whirl-pak avant que l’activité de l’eau ne soit affectée ?

Les échantillons peuvent être stockés entiers dans un sachet Whirl-pak pendant une demi-journée sans impact significatif sur l’activité de l’eau. En revanche, si vous broyez l’échantillon, vous pouvez provoquer des variations substantielles dans l’activité de l’eau en cinq à dix minutes. Pour un stockage à plus long terme, pour conserver des échantillons broyés ou pour envoyer un échantillon à un autre laboratoire, utilisez un gobelet d’échantillonnage parafilmé avec un bouchon à vis ou un sachet en aluminium.

Mon produit est enrobé de graisse, cela affectera-t-il la mesure de l’activité de l’eau ?

Tous les revêtements ont un impact sur les relevés de l’activité de l’eau parce qu’ils agissent comme des barrières pour les molécules d’eau qui sortent de la matrice d’un produit et passent en phase vapeur. Si votre produit est recouvert d’un revêtement quelconque, vous devrez casser l’échantillon avant de le mesurer.

Existe-t-il des limites concernant les échantillons pour le TDL ?

Tous les revêtements ont un impact sur les relevés de l’activité de l’eau parce qu’ils agissent comme des barrières pour les molécules d’eau qui sortent de la matrice d’un produit et passent en phase vapeur. Si votre produit est recouvert d’un revêtement quelconque, vous devrez casser l’échantillon avant de le mesurer.

Existe-t-il des limites concernant les échantillons pour le TDL ?

Le TDL a été conçu spécifiquement pour être utilisé avec des matières volatiles. Nous avons testé de l’alcool, du propylène glycol, de l’acétone, de l’essence et d’autres solvants organiques sans interférence. Les seuls échantillons nécessitant une attention particulière sont ceux considérés comme très corrosifs, car ils peuvent endommager le revêtement du bloc ou le boîtier du laser. Il est fortement recommandé de nettoyer l’instrument immédiatement après l’analyse d’échantillons corrosifs afin d’éviter la corrosion de l’instrument. Vous pouvez prélever des échantillons sous forme liquide ou solide, à condition que leur taille convienne à notre gobelet d’échantillonnage.

Dois-je procéder à un nouveau calibrage multipoint pour chaque température ?

Oui. Le calibrage au laser dépend de la température. L’instrument est calibré en usine pour 25°C. Si vous souhaitez travailler à d’autres températures, un calibrage multipoint doit être effectué à cette température avant de pouvoir procéder.

Pourquoi mon instrument ne procède-t-il pas à des vérifications dans le cadre de vos spécifications ?

Si le TDL ne procède à aucune vérification, la première chose à faire est de nettoyer la chambre. Si le nettoyage ne résout pas le problème, essayez d’effectuer un calibrage multipoint. Si le calibrage multipoint ne se maintient pas d’un jour à l’autre, veuillez contacter l’équipe d’assistance de METER Food pour obtenir de l’aide.

Quelle est la précision des relevés dans le cas d’un capteur à faible émissivité ?

Un instrument doté d’un mode de faible émission permet à l’utilisateur de procéder à des ajustements manuels entre la vitesse et la précision. Pour étudier le mode de faible émission, effectuez un relevé du produit en mode de lecture standard et enregistrez le niveau de l’activité de l’eau et le temps de lecture. Ensuite, en mode de faible émission, effectuez un relevé de l’échantillon de la plus haute précision possible et enregistrez le temps de lecture. Continuez à ajuster le degré de précision tout en enregistrant les valeurs obtenues et les temps de lecture correspondants. L’objectif est de rester proche du niveau initial de l’activité de l’eau, tout en économisant sur le temps de lecture. Cela permet de déterminer le réglage de la précision qui convient le mieux à un produit particulier.

Quel pourcentage de propylène glycol ou d’éthanol est autorisé dans une formulation avant qu’il ne pose des problèmes aux instruments à point de rosée (miroir refroidi) ?

Les composants volatils présents dans les différentes matrices d’échantillons dépendent de l’échantillon. Si l’on utilise du propylène glycol dans un produit, il peut y avoir un impact notable sur les relevés des miroirs refroidis à 0,5 %. Sur un produit totalement différent, ce pourrait être le cas à 2 ou 3 %. En général, le propylène glycol est le composant qui pose le plus de problèmes. Pour connaître le degré de concentration qui risque de poser problème dans un produit particulier, n’hésitez pas à contacter notre service d’assistance. Notre équipe effectuera des tests pour déterminer si les substances volatiles contenues dans un produit ont un impact sur la méthode du miroir refroidi. Le cas échéant, l’utilisation du capteur TDL (non affecté par les substances volatiles) devrait résoudre le problème.